A l’Ecole primaire publique de Lowé Houénoussou dans la commune d’Adjohoun, l’activité de la pisciculture en accompagnement au Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) est bien développée. A quelques semaines de la fin de l’année scolaire 2023-2024, l’établissement dispose encore plus de 1000 têtes de poisson clarias, l’une des variétés de poisson-chat très nutritif.
Le poisson est une source privilégiée en acides gras oméga-3 dont certains sont indispensables au développement et fonctionnement du système nerveux et contribuent à la prévention des maladies cardio-vasculaires. Le poisson est également source de protéines, de minéraux comme le phosphore, l’iode, le zinc, le cuivre, le sélénium et le fluor, mais aussi des vitamines A, D, E indispensables à la santé. Ces informations utiles sont connues des parents et membres du comité de gestion des cantines scolaires de l’Epp Lowé Houénoussou dans la commune d’Adjohoun. Et pour amener ces apports nutritifs aux repas servis dans le cadre du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), le comité de gestion en lien avec la communauté a mis sur pieds une pisciculture. Une initiative qui alimente la cantine en poissons. D’où est partie l’idée ? Robert Djossou, trésorière général du comité de gestion de cantine raconte : « Autrefois pour alimenter nos enfants en poisson dans le cadre du programme des cantines scolaires, nous allons en ville nous approvisionner dans les poissonneries. Nous avons remarqué que non seulement cela nous coûtaient, mais ces poissons congelés n’étaient pas nutritifs pour nos enfants. C’est de là, lors d’une réunion, l’idée de démarrer l’activité de pisciculture est née depuis 2 ans. Et très tôt tout le monde s’est mis au travail. …Aujourd’hui, nous nourrissons nos enfants des poissons que nous produisons dans l’école ». « Nous n’avons aucune difficulté dans la mise en œuvre de cette activité, à l’instar du champs de l’élevage de cailles que l’école mène . Dans notre village pour la cause des enfants, la communauté est toujours prête. L’alimentation de ces poissons est assurée par le Directeur de l’école et d’autres bonnes volontés », confie Robert Djossou. A l’entendre, l’entretien des poissons et du trou à poisson érigé par la communauté ne souffrent d’aucun mal. Un planning de suivi est bien établi et bien respecté. A quelques semaines de la fin de l’année scolaire 2023-2024, l’école compte plus de 1000 têtes de poissons. « … cette activité de pisciculture avec la variété clarias ne va jamais disparaitre puisque nos enfants en profitent trop… Nous sommes prêts pour partager nos expériences avec d’autres », fait savoir M. Djossou.