Dans son sermon du vendredi 12 septembre dernier : L’Imam Moutawakil Boukari félicite Talon et recadre le cadre interreligieux

Lors de son sermon du vendredi 12 septembre 2025 à la Grande Mosquée, l’imam Moutawakil Boukari a abordé la confusion qui entoure le cadre de concertation des confessions religieuses. Il a tenu à préciser que l’Union Islamique du Bénin n’en fait pas partie et a salué le président Patrice Talon pour son engagement à quitter le pouvoir en 2026.

Devant ses fidèles, l’imam a pointé du doigt le cafouillage qui a marqué le dernier séminaire organisé par le cadre de concertation des confessions religieuses. Selon lui, une telle situation compromet l’image du dialogue interreligieux, essentiel pour la cohésion nationale. « L’Union Islamique du Bénin n’est pas membre de cette structure », a-t-il insisté afin de lever toute ambiguïté et éviter toute récupération.

Un message de clarté et de responsabilité

Au-delà de cette mise au point, l’imam Moutawakil Boukari a délivré un message fort sur la responsabilité morale des guides religieux. Pour lui, rester juste et sincère implique de ne pas se laisser influencer par des intérêts partisans, de refuser les amalgames et de préserver un esprit critique face aux préjugés et aux raccourcis. Dans ses propos, il a également salué le président Patrice Talon pour avoir réaffirmé son engagement de quitter le pouvoir en 2026, au terme de son second mandat. « Tenir parole est un signe de respect envers la nation et de grandeur politique », a-t-il souligné, rappelant que la confiance entre dirigeants et citoyens repose sur la droiture et la cohérence.

Une prière pour le Bénin

Comme à son habitude, l’imam a saisi cette occasion pour prier pour la nation. Il a invoqué la bénédiction d’Allah sur le chef de l’État Patrice Talon, sur toutes les autorités à divers niveaux et sur la paix durable pour le Bénin. Une prière qui reflète son engagement constant à unir spiritualité et service de la nation, rappelant aux fidèles que le bien commun passe par l’intégrité et la responsabilité de chacun.

Victorin FASSINOU

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