Entretien avec Mathias Amour Ahomadégbé, Parrain de « Calavi à la Marche » 2024
« J’invite tout le monde à venir vivre l’événement « Calavi à la Marche » le 30 novembre prochain… Les itinéraires choisis permettent de mieux maîtriser la ville… »
L’Association sportive Eben Sport et Solidarité organise le samedi 30 novembre 2024, la quatrième édition de son initiative « Calavi à la Marche ». Dans cet entretien, le parrain de l’événement Mathias Amour Ahomadégbé, Directeur départemental des enseignements secondaires techniques et de la formation professionnelle, président du club, Gazoduc nous parle des raisons qui le motivent à soutenir l’événement. Il salue la pertinence des activités du Club Eben Sport et Solidarité, qui pour lui, concourent à sauver des vies et à maintenir la santé. Aussi lance, t-il, un appel à la mobilisation autour de la marche . Lire l’entretien.
Vous venez de participer à une séance de don de sang initiée par le Club Eben Sport et Solidarité en collaboration avec la Clinique Divine Miséricorde. Cette séance de don de sang s’inscrit dans le cadre de la 4ème édition Calavi à la Marche. Pourquoi avoir accepté de soutenir l’événement ?
Je suis le président d’un club de sport, j’aime le sport. Vu l’importance du sport dans le maintien de la santé, il faut sensibiliser les gens. Cette marche contribue à sensibiliser ceux qui ne faisaient pas de sport de faire du sport. Ceci pour le bien être de la population. Nos autorités ont besoin d’une population en bonne santé qui va contribuer au développement du pays. À travers ces marches, nous invitons, ceux qui n’avaient pas l’habitude de faire du sport pour venir faire du sport, c’est pour leur bien. Ce sont quelques raisons qui motivent mon intérêt à cet événement.
Dans le cadre de cette marche, il y a un don sang, comment appréciez-vous cette activité qui consiste à sauver des vies?
Le sport, c’est pour la santé. Le don de sang c’est aussi pour la santé, c’est pour sauver des vies. Les deux activités concourent à sauver des vies à maintenir la santé. Moi particulièrement, j’ai été témoin d’un certain nombre de faits où des gens pouvaient être sauvés s’il y avait du sang. Le sang ne se donne pas à tout le monde comme cela. Et c’est strict. Il faut analyser le groupage. Quelqu’un peut être à côté du sang et mourir du sang si ce sang n’est pas compatible à son organisme. C’est important d’avoir suffisamment de donneurs de sang pour pouvoir couvrir les besoins s’il y en a. Il y a beaucoup d’enfants qui meurent suite à un excès de paludisme, à des anémies et des cas d’accident. Si vous donnez de votre sang, cela contribue à vous-même donneur à votre santé. C’est aussi, une occasion de vérifier tout ce que vous aviez comme soucis de santé. C’est en quelque sorte, un bilan de santé pour anticiper un certain nombre de choses et en même temps, cela va sauver des vies. C’est une activité noble que j’encourage vivement. Je salue les initiateurs. Je félicite tous ceux qui viendront donner leur sang pour sauver des vies.
Le 30 novembre prochain, c’est le grand jour, quel est votre appel à la mobilisation ?
J’invite tout le monde, tous ceux qui ont l’habitude de faire du sport comme ceux qui n’en ont pas l’habitude à venir goûter à la chose. C’est une bonne chose. En participant à la Marche, ils vont découvrir Calavi. Je vis à Calavi, il y a très longtemps mais il y a des endroits où je n’ai jamais pris par là en marchant, mais la troisième édition m’a permis de découvrir des endroits. Les itinéraires choisis permettent de mieux maîtriser la ville dans laquelle nous nous trouvons et permettront de voir les merveilles, tous ce que les dirigeants font comme investissement pour embellir Calavi. J’invite tout le monde à venir vivre l’événement. Il ne faut pas se faire raconter cela. Juste après « Calavi à la Marche », je leur demande de prendre l’habitude de faire du sport, de marcher, ne serait-ce que 30 minutes par jour, cela fera du bien à leur santé. Cela leur permettra de durer un peu. C’est vrai, nous allons tous mourir. Il vaut mieux vivre en bonne santé et à l’aise que de vivre dans la douleur et dans la maladie. C’est l’objectif que vise cette activité de Eben Sport et Solidarité.