Élections générales 2026 ; La voix des religieux pour la paix et la stabilité nationale

Réunis à Cotonou du 2 au 4 septembre 2025, plus de 400 leaders religieux ont pris part à un séminaire-atelier initié par le Cadre de Concertation des Confessions Religieuses (CCCR). Objectif : contribuer à la tenue d’élections générales libres, crédibles et apaisées en 2026, mais aussi inscrire durablement les communautés religieuses dans la dynamique de consolidation démocratique.
Le compte à rebours vers les élections générales de 2026 est lancé. Pour garantir un scrutin apaisé, les confessions religieuses du Bénin choisissent de jouer un rôle actif. C’est dans cette perspective que le Cadre de Concertation des Confessions Religieuses (CCCR) a organisé, du 2 au 4 septembre 2025 à Cotonou, un séminaire-atelier rassemblant plus de 400 leaders religieux venus de toutes les régions du pays. À la clôture des travaux, le président du comité d’organisation, Michel Alokpo, a souligné que l’initiative ne se limitait pas à une simple déclaration d’intention. « Cet atelier pose les bases d’un engagement ferme et durable des confessions religieuses pour des élections générales apaisées en 2026 », a-t-il affirmé, insistant sur la volonté des responsables religieux de s’impliquer au-delà du scrutin, en se positionnant comme acteurs incontournables de la stabilité nationale. Durant trois jours, chrétiens, musulmans et dignitaires de cultes endogènes ont dépassé leurs différences pour parler d’une seule voix : celle de la paix. Un communiqué final a sanctionné les travaux. Il fait état d’un diagnostic sur la gouvernance du pays et formule des recommandations pour des élections libres, inclusives et crédibles. Parmi les propositions phares figure la tenue d’une rencontre entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Boni Yayi, afin de tourner la page des tensions électorales passées et de consolider la sérénité nationale. Les religieux encouragent également la classe politique à privilégier le dialogue en toutes circonstances et à recourir aux mécanismes juridiques, tant nationaux qu’internationaux, pour régler d’éventuels différends électoraux. Présent à la cérémonie de clôture, Éric Kossi Agossounon, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, représentant le ministre, a salué cette démarche qu’il juge « hautement salutaire ». Il a rassuré que le gouvernement du président Patrice Talon accordera une attention particulière aux recommandations issues de ce cadre d’échanges, tout en invitant les leaders religieux à être « des messagers de la vérité ». Au-delà de la convivialité qui a marqué la rencontre, ce séminaire apparaît comme un jalon important dans le renforcement du processus électoral au Bénin. En s’impliquant directement dans la consolidation de la démocratie, les confessions religieuses entendent contribuer à des élections générales 2026 sereines, apaisées et porteuses d’unité nationale.
O.S

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