La désignation de Romuald Wadagni, actuel ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, comme candidat unique de la mouvance présidentielle pour l’élection présidentielle de 2026, continue de faire couler beaucoup d’encre. Invité sur le plateau de l’émission politique La Synthèse, Philippe Hossou, coordonnateur adjoint du Bloc Républicain à Tori-Bossito, s’est exprimé avec clarté et fermeté. Il salue un choix qu’il qualifie de « tournant historique », incarnant, selon lui, à la fois la maturité politique de la mouvance, la fidélité aux engagements du président Patrice Talon et une nouvelle dynamique incarnée par la jeunesse.
Pour M. Hossou, cette désignation n’est pas le fruit du hasard ni d’un compromis de façade, mais bien d’une concertation approfondie entre les deux grandes formations politiques de la majorité présidentielle : l’Union Progressiste Le Renouveau et le Bloc Républicain. Il insiste : « Les deux partis ont observé, écouté et mûri ce choix dans le calme. Ce consensus illustre le succès du système partisan prôné par le chef de l’État. »
Une désignation consensuelle, fruit d’un processus réfléchi
Romuald Wadagni, longtemps perçu comme une personnalité neutre dans le paysage politique, a su, toujours selon Hossou, garder une posture républicaine et fédératrice, loin des clivages internes. Son accueil enthousiaste au sein des structures du Bloc Républicain, marqué par la remise symbolique d’un « chapeau » du parti, témoigne, selon lui, de la solidité de l’unité retrouvée dans la mouvance présidentielle.
Des atouts indéniables : loyauté, compétence et ouverture
Au-delà de son image technocratique, Romuald Wadagni est présenté comme un homme d’écoute, de loyauté et d’une grande capacité de travail. « Il est resté loyal au président Talon. Il n’a jamais été dans l’agitation politique. C’est un jeune discret, mais efficace, qui a prouvé sa valeur pendant près de dix ans à la tête du ministère des Finances », insiste Philippe Hossou. Mieux encore, il affirme que Wadagni bénéficie d’un certain capital sympathie, même dans les rangs de l’opposition, ce qui, selon lui, en ferait un candidat de rassemblement :
« Des figures de l’opposition ont même salué sa désignation. Cela prouve qu’il fait déjà l’unanimité au-delà de nos rangs. »
Sur le plan économique, Philippe Hossou met en avant l’environnement professionnel de Wadagni : « Il ne s’agit pas de réseaux délinquants, mais de partenaires du développement. Il saura s’appuyer sur eux pour porter le Bénin encore plus haut. ». Interrogé sur la préparation de la campagne électorale, Philippe Hossou rassure :
« La mobilisation est déjà enclenchée, les cellules de terrain sont actives, et la coordination des efforts est en cours. »Selon lui, les femmes, les jeunes et les responsables locaux sont déjà engagés dans la dynamique. L’objectif ? Porter la candidature de Wadagni vers une victoire dès le premier tour. À ceux qui critiquent un supposé manque d’ancrage politique de Wadagni, Hossou répond sans détour :« Ce sont les partis qui l’ont investi. Il ne s’est pas levé un matin pour se déclarer candidat. Il bénéficie du soutien de structures qui ont des députés, des maires et une implantation nationale réelle. »L’expérience de Romuald Wadagni au ministère de l’Économie lui confère, selon Philippe Hossou, une vision claire des priorités nationales : la stabilité macroéconomique, la sécurité intérieure, le développement durable et la cohésion sociale.
« Il connaît les chiffres, les réalités, les leviers de croissance. Il ne tâtonnera pas. »
Un message fort à l’opposition
En guise de conclusion, Philippe Hossou adresse un message direct à l’opposition : « Nous, nous sommes organisés. La balle est dans leur camp. Qu’ils s’organisent aussi. »
Mais il insiste également sur la dimension républicaine et inclusive du projet porté par Romuald Wadagni : « Quand il sera élu, Romuald Wadagni sera le président de tous les Béninois, pas seulement de la mouvance. Le développement n’a pas de couleur. »
Victorin Fassinou