Le Syndicat des Travailleurs de la Bank of Africa Bénin (SYNTRA-BOA) a célébré, ce jeudi 1er mai 2025, la Journée internationale du travail sous le signe du dialogue social constructif. Ceci à travers un déjeuner syndical placé sous le thème : « Transformations stratégiques dans l’entreprise : quel avenir pour le capital humain et la sécurisation des acquis sociaux à la BOA-Bénin ? ». La rencontre soutenue par la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-BÉNIN) a réuni représentants syndicaux, direction générale et travailleurs pour un moment de partage, de réflexion et de communion.
C’est dans une ambiance fraternelle que les travailleurs de la BOA-Bénin ont répondu présents à l’invitation de leur syndicat. À Fidjrossè, ils ont marqué la Journée internationale du travail dans un esprit de dialogue et de cohésion. Le SYNTRA-BOA, avec l’appui de la CSA-BÉNIN, a donné à ce moment une portée à la fois conviviale et militante.
Face aux mutations du secteur bancaire, le Secrétaire général du SYNTRA-BOA, Éraste Agossou, a souligné la nécessité d’un syndicalisme à la fois vigilant et responsable. « La transformation ne doit pas se faire au détriment du capital humain », a-t-il insisté. Il a réaffirmé la volonté du syndicat de défendre les acquis tout en accompagnant les changements inévitables dans le secteur.
Le Secrétaire général de la CSA-BÉNIN, Anselme Amoussou, a pour sa part défendu une vision proactive du syndicalisme. Selon lui, le progrès social passe par un dialogue constant avec la direction et une implication plus stratégique des représentants des travailleurs. « Nous devons être présents là où les décisions se prennent », a-t-il affirmé, saluant l’ouverture de la direction générale et appelant à un engagement renforcé.
Très applaudi pour la clarté de ses propos, il a invité les agents à incarner les valeurs de rigueur et d’exemplarité. Il a aussi mis en avant la nécessité d’une communication syndicale cohérente autour des enjeux actuels.
Prenant part à l’événement, le Directeur général de BOA-Bénin, Abdel Zampaligre, a délivré un message empreint de réalisme et d’espoir. « Il n’y a pas de réussite de l’entreprise sans le dévouement de ses équipes », a-t-il souligné. Il a rappelé les acquis obtenus récemment, tels que l’amélioration de la couverture santé, la souscription à l’assurance CRAE, ou encore l’augmentation de l’indemnité de fin de carrière à 12 mois. « Les acquis sont les acquis, et nous œuvrons à les consolider tout en visant de nouveaux progrès », a-t-il rassuré, en réponse aux inquiétudes exprimées sur les restructurations en cours.
Le Directeur général a insisté sur l’importance de la formation et de l’engagement des agents. En 2024, plus de 150 millions de francs CFA y ont été consacrés, et plus de 200 millions sont prévus pour 2025. « Toute réforme que nous engageons vise à améliorer nos performances, et non à affaiblir vos droits », a-t-il déclaré.
Ce déjeuner syndical aura donc été l’occasion d’un échange fructueux, renforçant la cohésion entre collègues et entre partenaires sociaux. Il aura surtout permis de réaffirmer l’importance du dialogue social comme socle d’un avenir meilleur pour les travailleurs de la BOA-Bénin.
Victorin FASSINOU
