Valorisation des résultats de recherche et de l’innovation/ VaRRIWA : La capitalisation des acquis au cœur d’un atelier à Cotonou

Le consortium de partenaires constitués de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), de quatre pays Bénin, Burkina-Faso, Sénégal et Togo et financée par l’Union Européenne, organise depuis le lundi 07 octobre 2024, un atelier de capitalisation dans le cadre du Projet VaRRIWA. A Cotonou, la rencontre est prévue pour durer quatre jours.

Cette rencontre entend permettre de passer en revue les différents résultats des pays dans le cadre du Projet VaRRIWA. Elle donne l’occasion d’évaluer et de mettre ensemble les différents acquis afin de rendre la valorisation des résultats de recherche et de l’innovation pérenne dans l’espace ouest africain. En effet, le projet VaRRIWA vise à aider les pays concernés à combler le vide en matière de la valorisation des résultats de recherche et de l’innovation. Aux du Directeur de l’ABVRIT professeur Honorat Satoguina ce projet a été initié en 2021suite à un constat qui avait montré que la recherche était très peu valorisée en Afrique de l’Ouest, que les chercheurs travaillaient de façon cloisonnée et qu’il manquait également de capacités, de compétences pour pouvoir gérer et valoriser la recherche. Pour trouver des solutions à ce problème, le projet Varriwa a été initié pour pouvoir aider les pays à combler ce vide.
Ainsi, après plus de 3 ans de mise en oeuvre, VaRRIWA a permis aux quatre pays de relever certains défis dans le domaine de la recherche et de l’innovation. L’heure est donc au bilan afin de penser l’après VaRRIWA. “Ce projet a permis de financer 14 initiatives de valorisation de la recherche et de l’innovation, dont 4 projets de formation sur la propriété intellectuelle, 8 projets sur le dispositif d’accompagnement des innovateurs et l’appui à l’obtention de brevets et 2 projets de réseautage. Le projet VARRIWA a été marqué par des réalisations majeures qui dynamisent l’écosystème de la recherche et de l’innovation en Afrique de l’Ouest. Il s’agit tout particulièrement du renforcement des capacités de 1635 acteurs de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la protection, de l’adoption et de la valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation. De la mise en place de deux dispositifs fonctionnels de formation en ligne offrant ainsi un accès continu à des ressources pédagogiques de qualité pour les acteurs de la recherche et de l’innovation…”, a précisé Philippe Lalèyè, représentant la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à cette rencontre. Pour Simone Céramicola, représentant de l’Union Européenne, VaRRIWA tend vers sa fin, mais il est recommandé d’instituer les acquis dans les pays concernés afin d’étendre l’expérience dans les autres pays de la sous-région. “Vous avez accumulé un patrimoine, une expérience qui peut être utile pour toute la région de l’Afrique de l’Ouest, aussi pour les autres pays qui n’ont pas eu cette expérience. Cette réunion est très importante parce qu’il faut aller de l’avant. Cette expérience que vous avez accumulée ces dernières années dans cet espace de valorisation des résultats de la recherche dans ces quatre pays doit aller au-delà du financement occasionnel. Il doit devenir structurel dans les quatre pays et possiblement dans les autres pays de la région. Il faudrait donc que VaRRIWA, ce patrimoine de contacts et de relations, puisse donner vie à un plan d’action pour doter toute la région de l’Afrique de l’Ouest d’un système de valorisation des résultats de la recherche qui soit efficace, utile, important, significatif, durable et performant”, a-t-il souhaité.
Procédant à l’ouverture de la rencontre, le représentant du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a indiqué qu’au . “…Bénin, nous avons la ferme conviction que la science, la recherche, la technologie et l’innovation ne sont pas seulement des instruments pour comprendre le monde, mais constituent aussi des leviers essentiels pour améliorer les conditions de vie, dynamiser notre économie et garantir la durabilité de nos ressources. Il est donc important de travailler à la capitalisation des acquis obtenus afin de faire reculer les limites et les défis de la valorisation des résultats de la recherche et innovation dans nos pays”. Il a, pour finir, rassuré que le Bénin travaillera pour la consolidation des acquis, car la science est le socle de tout développement durable.

Le présidium à l’ouverture des travaux
Une vue partielle des participants

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