Le 9 mars 2024 se tiendra dans la ville d’Oyo en République du Congrès, la première édition du forum international sur le Sida et les maladies émergentes et hommage à Edith Lucie Bongo Ondimba, première Présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le Sida en Afrique et pour son engagement contre le Sida et pour la santé des femmes et des enfants en Afrique. Une initiative de la Société Africaine Anti-Sida et la Fondation OPALS en partenariat avec le gouvernement congolais pour encourager les échanges sur ‘’ la lutte contre le Sida, les défis de la santé et les maladies émergentes en Afrique’’.
A l’horizon 2030 conformément aux Objectifs de développement durable (Odd), l’Afrique devrait pouvoir disposer des systèmes de santé résilients capables d’offrir des soins de santé indispensables, équitables, abordables et de qualité dans l’objectif de la couverture sanitaire universelle pour tous. Mais à six (6) ans de cette échéance, les indicateurs liés à la santé ne sont pas des plus reluisants. Abritant 18 % de la population mondiale, le continent africain ne compte que 2 % des médecins du monde et moins de 2 spécialistes en chirurgie, obstétrique et anesthésie pour 100.000 habitants. Aussi, supporte-t-elle à elle seule 25 % de la charge mondiale de morbidité avec des maladies infectieuses qui sont de plus en plus associées à une montée significative des maladies non transmissibles dans une épidémie silencieuse qui tue et handicape des millions d’africains. De même, malgré les progrès constants qu’elle a fait au cours des trois dernières décennies dans l’amélioration de la santé de la population avec une baisse de 37 % du taux de mortalité générale entre 2000 et 2015 et une augmentation de l’espérance de vie de dix ans entre 2000 et 2019, le continent compte 65% du nombre total des personnes vivant avec le VIH dans le monde. A ces défis, s’ajoute la pandémie de la Covid-19 qui a révélé la faiblesse des systèmes de santé dans la majorité des pays africains. Pour inverser la tendance, la réponse est dans la volonté politique, la prévention et le changement des comportements pour une vie saine et une alimentation contrôlée. C’est dire donc toute l’importance et l’opportunité de ce forum international dans la ville d’Oyo au cœur du bassin du Congo en République du Congo dont les travaux se tiennent ce 9 mars 2024. Ce forum international, qui est à sa première édition, a pour but d’encourager les échanges sur ‘’ la lutte contre le Sida, les défis de la santé et les maladies émergentes en Afrique’’. Placé sous le haut patronage du Président Dénis Sassou –Nguesso, cette réunion de haut niveau va regrouper toutes les parties prenantes œuvrant pour l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant en Afrique. Aux termes, les travaux devraient aboutir à la construction des partenariats impliquant les décideurs et les acteurs sur des principes de solidarité, d’équité et de fraternité pour la santé comme un des droits fondamentaux de l’homme et de la femme. Sous la modération de Pierre M’Pélé, président honoraire de la Société Africaine Anti-Sida, six (6) grandes thématiques en lien avec le VIH/ Sida, les maladies émergentes, la pandémie silencieuse, les maladies non transmissibles et la santé dans la perspective de l’accès universel aux soins de santé seront au centre des travaux. Ce forum est organisé par la Société Africaine Anti-Sida et la Fondation OPALS en partenariat avec le gouvernement congolais. Au cours de ce forum un hommage sera rendu à Edith Lucie Bongo Ondimba, première Présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le Sida en Afrique et pour son engagement exceptionnel et exemplaire contre le Sida et pour la santé des femmes et des enfants en Afrique. C’est un exemple de leadership qui inspire les jeunes femmes africaines d’aujourd’hui et de demain.