Pour la crédibilité de l’examen du CQM : Les mises en garde du maire Ahouandjinou et du Directeur Mathias Ahomadégbé aux artisans

Les autorités ne voient pas d’un bon oeil les truanderies des responsables artisans par rapport à l’examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM).Elles l’ont fait savoir hier mardi 12 mars au détour d’une rencontre à la mairie d’Abomey-calavi à quelques jours de la clôture du dépôt des dossiers de candidature le 18 mars prochain.Face aux responsables d’associations d’artisan et autres acteurs impliqués dans le processus du CQM,le maire Angelo Ahouandjinou et le directeur des enseignements technique et professionnel de l’Atlantique Mathias Ahomadégbé n’ont pas fait dans la dentelle.Ils ont formellement mis en garde les « patrons » qui truandent les apprentis en se mettant plein la poche.C’est la période de constitution des dossiers de candidature des apprentis qui favorise les filouteries.Et les autorités entendent y mettre fin.Pour ce faire,elles ont fait la lumière sur toutes les informations nécessaires pour le dépôt des dossiers de candidature.Par exemple,ils ont insisté sur le montant des frais d’examen s’élevant à douze mille cinq cent francs à verser directement à la trésorerie communale ou électroniquement sur le portail du service public.Or,les patrons eux, perçoivent le triple voire même le quintuple chez les apprentis et leurs parents.Autre foyer de spéculation dégonflé lors de cette rencontre est le lieu de dépôt des candidatures.

Certains responsables qui ont érigé leurs ateliers en centre de dépôt ne pourront plus le faire.Les dossiers d’inscription seront déposés directement dans les secrétariats des centres de formation technique et professionnel des lycées et collèges de Zê,des ceg Tori- Agouako et so-Ava puis à Azba et Lpo à Abomey-calavi.
La bonne organisation et la crédibilité de l’examen du CQM préoccupe le Président de la République.Patrice Talon attache du prix à cet examen car il permettra d’en finir avec les méthodes archaïques d’obtention des parchemins des métiers traditionnellement enseignés.Et cela,le Secrétaire général de la chambre des métiers du Bénin Joel Bouillaud l’a réitéré hier.Pour lui,toutes les aspérités occasionnées par certains responsables d’artisans dans l’organisation de cet examen doivent être corrigé es.Si bonne note a été prises par les concernés à la faveur de cette rencontre,il n’en demeure pas moins vrai que le gouvernement surveille comme du lait sur le feu le CQM qu’il s’évertue à annoblir.Défi de taille en avril prochain où les candidats composeront pour essayer de tirer leur marron du feu.

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