La Maison des Jeunes d’Abomey-Calavi a accueilli, samedi 31 mai 2025, une campagne de sensibilisation inédite sur la sexualité responsable et la lutte contre la dépravation des mœurs. L’événement, porté par Anicette Bada dans le cadre du Programme d’Appui à l’Égalité de Genre (Paeg1), a rassemblé des centaines de jeunes filles, des personnalités politiques et des leaders communautaires.
Il y a des événements qui marquent une génération. Ce samedi 31 mai 2025, la Maison des Jeunes d’Abomey-Calavi s’est transformée en un espace d’écoute, d’éveil et d’engagement. Plusieurs centaines de jeunes filles, venues de tous les arrondissements de la commune, ont répondu à l’appel d’Anicette Bada, actrice de terrain et figure engagée pour les droits des femmes. L’initiative, soutenue par le Programme d’Appui à l’Égalité de Genre (Paeg1), la coopération suisse, le consortium Rifonga-Wanep-Feneb et le cabinet Particip GmbH, visait à sensibiliser la jeunesse féminine aux enjeux d’une sexualité responsable et à la promotion de comportements vertueux. Le thème choisi pour l’occasion « Prévention de la dépravation des mœurs et promotion des comportements responsables chez les jeunes filles » a donné le ton. Dans une salle archicomble, dans une ambiance à la fois sérieuse et participative, les jeunes filles ont écouté, débattu et posé des questions sur des sujets souvent tus, parfois mal compris, mais ô combien cruciaux pour leur avenir. La mobilisation exceptionnelle observée ce jour-là n’aurait pas été possible sans la volonté et le leadership d’Anicette Bada. Dans son discours d’ouverture, empreint d’émotion et de détermination, elle a appelé à une prise de conscience collective face aux défis que rencontrent les jeunes filles d’aujourd’hui : « Notre jeunesse, notamment nos jeunes filles, fait face à de nombreux défis liés aux influences négatives des médias, des réseaux sociaux et du manque de repères. Il est urgent de promouvoir des valeurs de respect de soi, d’autonomie et de responsabilité. » Elle a insisté sur le rôle de l’éducation dans la construction d’un avenir plus digne, et sur la nécessité d’impliquer toute la communauté autour de cette cause. L’initiative a par ailleurs reçu un écho politique fort. Plusieurs personnalités de la 6ᵉ circonscription électorale ont honoré l’événement de leur présence. Parmi elles : Franck Doho, Chef d’Arrondissement de Calavi-Centre, Patrice Hounyè-Azé, 3ᵉ adjoint au maire, Épiphane Honfo, député honoraire, Brice Fagbemi et Edmonde Fonton, honorables députés, ainsi que Diane Gnanbodoe et Ernest Ayatin, figures politiques de premier plan. Tous ont salué l’engagement d’Anicette Bada et ont exprimé leur appui à cette dynamique. Le soutien communautaire ne s’est pas fait attendre non plus. Responsables d’associations d’artisans, représentants d’étudiants et acteurs locaux ont massivement rejoint l’initiative, contribuant à une atmosphère d’unité autour des valeurs promues. À travers cet atelier, il ne s’agissait pas seulement de parler, mais aussi d’agir. La démarche inclusive, la qualité des échanges, l’implication active des participantes ont fait de cette journée un moment rare et porteur d’espoir. Anicette Bada n’a pas manqué de remercier ses partenaires : « Merci à la coopération suisse, au consortium Rifonga-Wanep-Feneb, et au cabinet Particip GmbH pour leur appui constant. » Son intervention a réaffirmé une vision claire : construire une jeunesse féminine éduquée, consciente de ses choix et actrice de son avenir. Le message est passé. Il est même allé au-delà des mots, s’incarnant dans cette foule de jeunes filles, debout, curieuses, prêtes à apprendre et à s’affirmer. .
V. F.
