Au CEG Bétérou, la neuvième édition des Prix de l’Excellence de la Fondation Iya Lati a distingué, ce mardi 23 septembre 2025, les meilleurs élèves de l’année scolaire écoulée. Un geste qui encourage la réussite et renforce l’esprit de solidarité.
Sous les regards fiers des enseignants, des parents et de leurs camarades, les lauréats des Prix de l’Excellence 2025 ont été consacrés au CEG Bétérou. Une cérémonie portée par la Fondation Iya Lati, présidée par Moudachirou Gbadamassi, qui fait de l’éducation un levier d’espérance et de solidarité.Deux lauréats ont particulièrement retenu l’attention : Eklou Lucrèce Carine, élève en 5ᵉ, et Johnson Al-Akram, élève en 4ᵉ. Tous deux ont exprimé leur gratitude envers la Fondation et ont affirmé que ces prix constituent une source de motivation supplémentaire, non seulement pour eux, mais aussi pour l’ensemble de leurs camarades.
Une tradition d’excellence renforcée par des résultats remarquables
Dans son intervention, le directeur du CEG Bétérou, Saléman Chérif Abdoulaye, a salué l’initiative qui, selon lui, contribue à élever le niveau de performance de l’établissement. « Les récompenses de la Fondation Iya Lati motivent les élèves à travailler et boostent directement les résultats de fin d’année », a-t-il déclaré. Preuve à l’appui : le collège a affiché, en 2024-2025, un taux de 91 % de réussite au BEPC et 76 % au baccalauréat. Au nom de la Fondation, Géovani De Souza, représentant de Moudachirou Gbadamassi, a livré un discours inspirant. Il a rappelé que cette organisation caritative est née de la volonté de son fondateur d’honorer la mémoire de sa mère, originaire de Bohicon. « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde », a-t-il rappelé en citant Nelson Mandela, exhortant les élèves à cultiver la lecture, l’entraide et la persévérance. L’émotion était également perceptible du côté des parents. Sinanou Eklou, père de l’élève primée Lucrèce, a exprimé sa reconnaissance et a invité les familles à accompagner davantage leurs enfants. Il a suggéré que la Fondation augmente le nombre de lauréats dans les prochaines éditions et envisage même la construction d’un bâtiment au nom de la Fondation Iya Lati au sein du CEG Bétérou, « un acte indélébile pour la mémoire collective ». En honorant les meilleurs élèves, la Fondation Iya Lati ne se limite pas à une simple remise de prix. Elle trace un chemin où discipline, solidarité et engagement collectif s’imposent comme les clés de l’avenir. Pour l’année scolaire 2025-2026, l’établissement compte bien capitaliser sur cette dynamique pour maintenir et améliorer ses performances académiques.
Victorin Fassinou
