À l’occasion de la rentrée scolaire 2025-2026, l’Association MUFELD a procédé à une distribution de kits scolaires aux enfants atteints de drépanocytose, le samedi 30 août au CNHU de Cotonou. En plus d’un sac de fournitures scolaires, chacun des bénéficiaires est également reparti avec une enveloppe financière de 5 000 F CFA. Une initiative à forte portée sociale et sanitaire, saluée par les parents et appuyée par les acteurs de santé.
Un sac plein de fournitures, un cœur rempli d’espoir. Tel est le symbole choisi par l’Association Mains Unies des Familles Engagées dans la Lutte contre la Drépanocytose (MUFELD) pour marquer sa traditionnelle remise de kits scolaires. La cérémonie, organisée au centre de prise en charge de la drépanocytose du CNHU de Cotonou, a réuni familles, enfants, soignants et partenaires autour d’un même message : « La drépanocytose n’est pas une fatalité ». L’événement s’est déroulé dans une ambiance de joie et a apporté un baume au cœur des parents ainsi qu’aux enfants pris en charge dans ce centre. Entre deux discours, l’atmosphère a été rythmée par des animations culturelles et des prestations artistiques qui ont emporté les enfants dans une euphorie pleine d’innocence et d’espérance. Au-delà des fournitures scolaires, chacun d’eux a également bénéficié d’une enveloppe de 5 000 F CFA, un geste qui a profondément touché les familles. Prenant la parole, la présidente de MUFELD, Mme Angèle Alapini Ayi, a rappelé que cette activité vise à créer un espace de solidarité et d’accompagnement pour les familles affectées. « Nous voulons mettre de la joie dans les cœurs de nos enfants et de leurs familles », a-t-elle affirmé, annonçant la volonté de l’association de pérenniser et d’élargir cette initiative. Elle a aussi lancé un appel à la générosité des personnes de bonne volonté et a rendu hommage à la Fondation Atlantic Group, principal soutien financier de l’événement. En marge de la cérémonie, la présidente a livré un message de sensibilisation aux familles, insistant sur l’importance d’une discipline de vie rigoureuse : hydratation régulière, alimentation enrichie et suivi rigoureux des consultations médicales. « On peut avoir la drépanocytose sans être drépanocytaire », a-t-elle martelé, invitant même les familles à enrichir l’alimentation des enfants avec des produits comme le soja pour renforcer leur équilibre nutritionnel. De son côté, Dr Bernice Hountondji Quenum, responsable du centre de prise en charge de la drépanocytose du CNHU, a salué l’engagement de MUFELD et rappelé les difficultés liées à la maladie. « Vivre avec la drépanocytose, c’est beaucoup de douleurs, beaucoup d’émotions, beaucoup de dépenses », a-t-elle expliqué, avant de recommander aux parents de veiller sur la nutrition et le suivi scolaire des enfants, notamment en obtenant des autorisations pour que ceux-ci puissent boire de l’eau en classe et se sentir à l’aise. Les témoignages des familles ont donné un relief particulier à la rencontre. Roniss Yanick Vigan, porte-parole des parents, a remercié MUFELD et ses partenaires pour « ce geste très apprécié », souhaitant longue vie à l’association. Quant à Mme Karimou Nafissath, grand-mère de deux enfants atteints, elle a témoigné avec émotion : « Grâce à MUFELD, mes petits-fils ont eu la vie sauve. Avec MUFELD, c’est du concret. ». La cérémonie s’est achevée sur une note d’espérance et de solidarité, réaffirmant le mot d’ordre qui a résonné tout au long de la journée : « Tous unis contre la drépanocytose pour un monde sans douleur ». Dans son mot de clôture, la présidente de MUFELD, Mme Angèle Alapini Ayi, a rappelé aux familles l’importance d’une discipline de vie rigoureuse pour mieux vivre avec la drépanocytose. Elle a exhorté les parents à respecter scrupuleusement les rendez-vous médicaux, à maintenir une bonne hygiène alimentaire, à veiller à une hydratation régulière des enfants et à suivre les prescriptions médicales. Elle a insisté sur le fait que « l’on peut avoir la drépanocytose sans être drépanocytaire », invitant les familles à adopter des conseils pratiques, comme enrichir l’alimentation des enfants avec du soja, pour améliorer leur équilibre nutritionnel.
Victorin FASSINOU