La Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-BENIN ) a organisé le mercredi 17 avril 2024, une session de formation à l’intention de ses femmes et jeunes affiliés. A la Bourse du travail à Cotonou, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous l’égide du président du Comité national des jeunes de la Csa-Bénin (CNJ/CSA-BENIN) Dominique Sodabi, de la présidente du Comité national des femmes travailleuses de la Csa-Bénin (CONAFETRA/CSA-BENIN) Chantal Guidigbohoun et du Secrétaire général de la CSA-BENIN Anselme Amoussou.
Le Bureau exécutif national de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) que dirige le Secrétaire général Anselme Amoussou tient à voir les structures qui sont sous la tutelle de la Csa-Bénin très actives. En témoigne la tenue de cette session de formation organisée à l’intention des jeunes de la Csa réunis au sein du Comité national des jeunes de la Csa-Bénin (CNJ/Csa-Bénin) et des femmes de la Csa-Bénin réunies au sein du Comité national des femmes travailleuses de la Csa-Bénin (Conafetra/Csa Bénin). Ceci à travers le thème : “Transformation structurelle de la CSA-Bénin : rôle des Organes”. Deux communications ont été abordées au cours des travaux. La première intitulée « Militantisme syndical (Formation sur la Convention 183 de l’OIT portant sur la protection de la maternité) » a été développée par Mme MARA. Elle a permis d’outiller ces participants sur leurs rôles en tant que syndicaliste dans l’application de cette Convention qui prévoit la sécurité de l’emploi en interdisant le licenciement durant la grossesse, le congé de maternité ou une période suivant le retour de congé, et le droit de retrouver le même poste ou un poste équivalent rémunéré au même taux à la reprise du travail. La deuxième communication qui a porté sur le « Développement personnel : Comment construire sa personnalité et devenir bon manager », a été présentée par Mme Nouratou Zato. L’autre chose qui a marqué cette formation a été, la validation de la Politique des jeunes de la Csa Bénin et de la politique du Genre de la Csa-Bénin. Aussi, les participants ont-ils eu à faire une causerie sur leurs attentes de la CSA-Bénin. A l’entame des travaux, le président du CNJ Dominique Sodabi a exhorté les participants à profiter de cette séance pour bien comprendre le fonctionnement des organes au niveau de la Csa-Bénin et la Transformation structurelle de la CSA-Bénin.
A son tour, le Secrétaire général de la Csa-Bénin Anselme Amoussou, a tenu à remercier les expertes qui se sont rendues disponibles pour renforcer les capacités des participants. Il a également remercié les militants pour la motivation, le courage qu’ils insufflent au Bureau exécutif national de la Csa-Bénin en termes d’engagement et d’implication dans l’action syndicale. « Quand on jette un regard derrière nous, il y a quelques années, il y avaient beaucoup de personnes qui pouvaient s’afficher fièrement de la Csa-Bénin. Les gens rasaient les murs et ne voulaient même pas qu’on sache qu’ils sont de la Confédération…Personne n’osait répondre aux attaques de ceux qui souhaitent que nous disparitions sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, je vois de plus en plus de fierté et de présence de la Csa-Bénin dans les débats sur le mouvement syndical. Je vois des gens qui portent fièrement sur leur tête, la Confédération qui défendent notre vision, notre manière de voir le syndicaliste. Je crois qu’on a fait du chemin. Ce chemin on l’a fait grâce à vous et avec vous. Et on a besoin d’en faire davantage parce que le mouvement syndical n’est pas encore sorti de l’ornière », ainsi s’est adressé le Sg Amoussou à ses militants. « Cette implication soit s’intensifier. La qualité d’engagement doit augmenter pour nous permettre d’atteindre nos objectifs. On ne se nourrit pas de la fierté…on se nourrit des résultats concrets, on se nourrit de la des revendications et pour cela on a besoin de revenir dans le débat syndical avec un peu plus de qualité, de revenir dans le dialogue avec de la qualité et c’est de cela que nous attendons des militants… », a-t-il ajouté pour finir.
Procédant à l’ouverture de la session, la présidente du Comité national des femmes travailleuses de la Csa-Bénin Chantal Guidigbohoun a rappelé tout l’intérêt de cette formation. A ses dires, toute organisation ou structures qui se veut performante et qui veux que les actions impactent positivement ses différentes cibles, a le devoir ou l’obligation à un moment donné, de penser à se redynamiser. Cette redynamisation passe essentiellement par la qualité des hommes et des femmes qui la compose. Une règle à laquelle la Csa-Bénin ne peut se déroger. Raison pour laquelle, cette session a été organisée. Elle a, pour clore, souhaité que les échanges soient fructueux pour que les attentes de tous soient comblées.
Victorin Fassinou