Prévention de l’extrémisme violent et lutte contre les conflits : Le PNUD et les Pays-Bas sensibilisent les populations et les leaders religieux de Kalalé et Nikki

 

 

Les populations et les leaders religieux de Nikki et de Kalalé ont bénéficié des sessions de sensibilisation sur les valeurs de vivre ensemble, respectivement du1er au 02 avril 2024 et du 03 au 04 avril 2024. C’est une initiative du Programme des Nations-Unies pour le Développent (PNUD) en collaboration avec le Gouvernement du Bénin dans le cadre du Projet d’Appui au Renforcement de la Cohésion Sociale, à la Prévention de l’Extrémisme Violent et à la Lutte contre les conflits liés à la Transhumance. Ce projet est financé par les Pays Bas

La visée principale de l’activité est de renforcer la participation des populations et des leaders religieux, notamment les imams et les prédicateurs, les prêtres et les pasteurs, les responsables des cultes endogènes, dans la promotion de la cohésion sociale, le vivre ensemble et la lutte contre la radicalisation religieuse. Plus spécifiquement, le projet s’attèle à renforcer les capacités des leaders religieux des communes d’intervention sur les valeurs du vivre ensemble, la production et la diffusion de discours de tolérance ; à faire l’état des lieux des mécanismes de dialogue inter religieux et intra religieux ; et puis à sensibiliser les populations et les fidèles des différentes confessions religieuses au cours des cultes et prières. En effet, l’activité qui s’est déroulée dans les deux communes a été à la fois participative et inclusive. Une forte mobilisation a été notée dans chaque commune. Ainsi, au premier jour, les leaders de toutes les confessions religieuses, les sages et têtes couronnées de la commune, les Maires et leurs adjoints, les services démontrés de l’Etat, Secrétaires Exécutifs et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS, ont pris part à la sensibilisation. Au deuxième jour, se sont ajoutées aux cibles de la première journée, d’autres couches socio-professionnelles de la commune, dont les représentants des associations de femmes de jeunes, de conducteurs de taxi moto, transporteurs, les organisations socioprofessionnelles, OSC les leaders d’opinion, les enseignants des écoles et centres de formation en langue française et en arabe. Il faut noter que les sessions ont été animées par un panel pendant les deux jours. Au cours des discussions, les pratiques des confessions religieuses ; les relations entre confessions religieuses ; les relations entre les mairies et les confessions religieuses ; la gestion des conflits liés aux activités religieuses (Mécanismes existants et leur fiabilité), ont été évoquées et explicitées. Après l’étape de présentation, la parole est ensuite donnée aux représentants de chaque confession religieuse pour leur interventions introductives sur leurs constats sur le vivre ensemble dans la communauté. Des recommandations ont été faites à la fin de chaque session de sensibilisation, des et les participants ont été invités à jouer le rôle de relais communautaires en restituant les acquis des sensibilisations dans leurs communautés respectives.
Par ailleurs, il faut rappeler qu’avec l’appui du PNUD, le Gouvernement s’est doté d’une stratégie de prévention de l’extrémisme violent dont la mise en œuvre nécessite l’accompagnement des partenaires au développement. Dans ce cadre, le Projet d’Appui au Renforcement de la Cohésion Sociale, à la Prévention de l’Extrémisme Violent et à la Lutte Contre les Conflits liés à la Transhumance est une réponse et un facteur contributeur direct des Pays Bas et du PNUD à la mise en œuvre de cette stratégie et à l’atteinte des objectifs en matière de cohésion sociale et de construction d’une paix durable au Bénin. C’est conformément au plan de travail dudit projet qu’il est prévu l’organisation des sessions de sensibilisation des populations et des leaders religieux sur les valeurs du vivre ensemble. Des sessions de sensibilisation ont déjà été organisées en 2023 au niveau départemental dans les chefs-lieux de département à savoir Parakou, Kandi, Natitingou et Djougou. Les présentes sessions s’inscrivent dans la deuxième phase, celle communale et se tiennent dans les autres communes d’intervention du projet à savoir : Materi, Cobly, Boukoumbé, Kérou, Tanguiéta, Ouaké, Malanville, Karimama, Banikoara, Kalalé, Nikki et Ségbana. Les différentes cibles et surtout les leaders religieux, les têtes couronnées et les représentants des différents groupes socioprofessionnels ont à chaque fois pris l’engagement de restituer les acquis des sensibilisations dans leurs communautés respectives.

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