L’Institut National des Métiers d’Arts, d’Archéologie et de la Culture de l’Université d’Abomey-Calavi (INMAAC/UAC) a effectué le lundi 02 décembre 2024, sa rentrée solennelle pour le compte de l’année académique 2024-2025. A l’Amphithéâtre Idriss Débi Itno de cette Université, c’est le Représentant du Recteur d’Abomey-Calavi Professeur Clarence Semassou, qui a procédé à ce lancement. Il était pour la circonstance, entouré du Directeur de l’INMAAC, le Professeur Romuald Tchibozo et du représentant du personnel de l’Institut Pierre Mikpon.
Top c’est parti. Les activités académiques de l’Institut National des Métiers d’Arts, d’Archéologie et de la Culture de l’Université d’Abomey-Calavi (INMAAC/UAC) pour le compte de l’année académique 2024-2025 sont officiellement lancées. La cérémonie qui a marqué cette rentrée solennelle s’est déroulée sous l’égide d’un parterre d’étudiants, d’enseignants de l’Institut, des parents d’étudiants et des invités de marque. Ouvrant le bal des allocutions, le Porte-parole des étudiants Mauriac Dovonou a salué l’engagement du personnel administratif de l’école sans oublier les efforts du rectorat à leur endroit qui chaque année rend leur environnement d’étude plus stimulant et plus humain. Il, a par la suite, exprimé au nom de tous les étudiants de l’INMAAC, ses sincères reconnaissances à l’ensemble des enseignants formateurs et du personnel administratif de l’INMAAC pour leur encadrement, soutien et leur expertise. Ses salutations sont également allées à l’endroit de leurs parents qui sont les piliers sur lesquels, ils peuvent compter tout au long de leur parcours. Dans son adresse à l’endroit de ses camarades étudiants, M. Dovonou, souligne que cette rentrée marque un nouveau départ. Il a, à cet effet, invité ses camarades à regarder l’avenir avec optimisme et détermination. « L’INMAAC nous offre, non seulement la possibilité de développer nos connaissance, mais aussi de bâtir des ponts solides de diverses horizons. Nous sommes tous ici avec une ambition commune, celle de réussir, de progresser et de contribuer à un monde meilleur. C’est ce que nous ferons ensemble au sein de notre école l’INMAAC. …Cette rentrée est pour nous un moment clé où nous devons redoubler d’efforts pour rester unis malgré les défis qui se présentent. L’année qui commence est une occasion de nous révéler, d’expérimenter, de nous investir dans nos études, mais aussi dans la vie estudiantine. … », a, t-il fait entendre. Il a, pour finir, souhaité que cette nouvelle année soit une année d’accomplissement de leurs rêves et de leurs ambitions. « Cette rentrée soutenue par toute l’équipe est le témoignage du souci qu’a l’institut de faire rayonner l’esprit culturel chez la génération montante. » , a souligné le représentant du personnel Pierre Mikpon qui a remercié le directeur de l’INMAAC, Le Professeur Tchibozo, pour avoir donné au personnel l’opportunité de s’exprimer à travers cette cérémonie et de donner une visibilité à la place qu’occupe le personnel conventionné au sein de cet institut.
Il a témoigné sa reconnaissance à tous les acteurs impliqués dans cette organisation pour l’atteinte des objectifs communs. « Chers collègues, nous devons travailler main dans la main pour rehausser le développement de l’INMAAC sur tous les plans … Le climat qui règne dans une entreprise joue un rôle sur le rendement de différentes tâches. Nous devons accomplir nos tâches idoines au sein de l’administration comme cela se doit», ainsi, s’est-il adressé à ses collègues, personnels de l’Institut. Mais avant, il a renouvelé les sincères remerciements du personnel au Directeur Tchibozo pour tous ses efforts à la tête de l’INMAAC et son attachement à la cause culturelle. Aussi, a-t-il adressé ses vœux de santé, de paix, de longévité et de prospérité pour l’année 2025 à tout le personnel administratif, au corps enseignant et aux étudiants.
Cette année académique est placée sous le signe du patrimoine culturel immatériel. Aux dires du Directeur Tchibozo, c’est le nouveau chantier pédagogique de l’INMAAC. L’institut a décidé maintenant de se positionner sur la formation en gestion du patrimoine culturel immatériel. Il sera pour les prochains mois, un grand chantier pour l’institut pour accompagner le développement du pays dans la gestion du patrimoine culturel. Et pour cause, désormais, des agences pour les aires culturelles ont été créées, des directeurs ont été nommés, face tout cela, l’INMAAC ne peut pas rester les bras croisés. Raison pour laquelle il a placé cette année sous le signe du patrimoine culturel immatériel, a expliqué le Directeur Tchibozo, qui a encouragé le personnel, pour ce qu’il fait déjà de très bien pour que l’INMAAC tienne bien et avance. Il promet de continuer à améliorer les conditions de travail pour qu’ils se sentent bien en venant à l’INMAAC. A l’endroit des étudiants, le Professeur Tchibozo a conseillé la discipline et surtout, de suivre ce que les enseignants leur disent et non ce que ces étudiants pensent être.
Procédant au lancement des activités académiques de l’Institut, le Représentant du Recteur d’Abomey-Calavi Professeur Clarence Semassou a félicité le professeur Romuald Tchibozo, Directeur de l’INMAAC qui avec son équipe sont à l’origine de cette initiative qui vise à faire rayonner l’institut. « L’INMAAC dont chacun de vous a aujourd’hui la responsabilité devant l’histoire grandira de nos efforts collectifs pour une formation de qualité de nos apprenants. Je salue le travail qu’abat le corps enseignant avec l’appui significatif des collaborateurs extérieurs malgré les conditions parfois difficiles de ce travail sacerdotal », a laissé entendre le Professeur Semassou. Il a pour clore, encouragé le personnel à redoubler d’ardeur et a promis la volonté du rectorat à travailler pour leur offrir mieux.
A la fin des interventions, l’assistance a eu droit à une Communication inaugurale, réalisée par le Dr Paul Akogni et en son absence, présentée par le Professeur Romuald Tchibozo sur le thème : L’INMAAC au cœur des enjeux académiques et professionnels du patrimoine culturel au Bénin. La cérémonie a pris fin sous une bonne note.
Victorin Fassinou
