Dans le complexe scolaire de l’Ecole primaire publique d’Agonlin-Houégbo, dans la commune de Zagnanado, toutes les couches sociales sont impliquées pour le succès de la mise en œuvre du Programme des cantines scolaires. L’engagement communautaire, contribue à la réussite de la cantine scolaire dans cette école qui dispose d’un poulailler bien fourni à quelques semaines de la fin de l’année scolaire 2023-2024.
L’élevage des poulets modernes et locaux. C’est l’une des initiatives avec lesquelles, la communauté soutient la cantine scolaire à l’Ecole primaire publique d’Agonlin-Houégbo dans la commune de Zagnanado. Des témoignages, l’engagement communautaire d’Agonlin-Houégbo dans la mise en œuvre du Programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi) à l’Epp d’Agonlin-Houégbo est sans faille. Dans cet établissement, l’implication communautaire a fait gagner à l’établissement, un poulailler qui compte plus de 30 poulets modernes comme locaux déjà dodus. Cette initiative de l’élevage a été pensée et instaurée par la communauté. Elle est gérée par les parents avec le concours des élèves et du gardien de l’école. « L’objectif premier de l’élevage de la volaille est d’apporter de protides à la ration des enfants. Cette unité d’élevage est basée dans l’école. L’idéal est d’avoir plusieurs têtes de poulets et qu’en dehors de la consommation par les enfants, qu’on puisse en vendre également afin d’utiliser les fonds pour le fonctionnement de la cantine. », explique le Directeur du groupe A Julien Dossou Makpondé. A l’en croire, avec le concours des médiateurs, le complexe scolaire n’a jamais enregistré de difficultés liées à la gestion de la cantine. « Nous avons à Agonlin-Houégbo une communauté engagée. Ce qui nous facilite la tâche. Librement, chacun apporte sa contribution pour le bon fonctionnement de la cantine . », confie le Directeur.
Ils ont dit
Chantal Kougbè, présidente cantine A
« L’avènement de la cantine dans l’Epp Agonlin-Houégbé, a été applaudi par nous parents d’élèves parce qu’il y a vraiment longtemps que nous attendons cette belle initiative. Nous avons tous pris l’engagement d’apporter régulière et efficacement notre contribution pour que l’initiative ne souffre d’aucun mal. Je me suis personnellement battue pour que nous ayons des ustensiles de cuisine avant que le PAM n’envoie pour eux. Entre femmes, nous avons établi un emploi du temps tout en tenant compte de la disponibilité de chacun de nous. Les souscriptions de 25F par tête que les enfants apportent ne couvrent pas souvent les charges des petites dépenses à la cuisine. Nous femmes, nous essayons de cotiser entre nous et envoyons régulièrement des condiments à l’école pour que nos enfants mangent à midi. Outre notre poulailler, nous voulons développer notre jardin afin qu’il nous aide également. L’Etat joue déjà sa partition en envoyant les vivres, nous membres de la communauté, nous allons également jouer notre rôle. Notre souhait est d’avoir un moulin pour nous faciliter les choses…. »
Emile Awassi, président APE
« Un responsable sert les autres. Je ne fais que jouer ce rôle et aider ma communauté à évoluer. Mon objectif est de voir mon école évoluer. Notre école a été la dernière à recevoir la cantine scolaire dans la zone. L’avènement de cette cantine a eu un impact positif dans notre école…..Nous écrasons 26Kg de maïs par semaine pour la pâte et 30 Kg de maïs pour l’Akassa. En qualité du Président APE, je fais une réduction de 25F par Kg puisque c’est dans mon moulin qu’on écrase ces maïs. Au niveau du bureau Ape, nous faisons de notre mieux pour que nos enfants mangent à midi puissent bien suivre les cours.. Le président du comité de gestion du groupe B donne régulièrement des tas de fagots pour la cuisson des repas. C’est pour vous dire que nous voulons que la cantine continue d’exister dans notre école pour le bien de nos enfants. »
Victorin FASSINOU
